La canicule en MTC

Les canicules en MTC sont les catastrophes naturelles qui tuent le plus dans le monde. Nous pouvons nous rappeler des 15 000 morts en France en 2003. C’est l’occasion pour moi de vous expliquer comment la médecine chinoise préconise de passer une période caniculaire en toute sécurité. J’essaie d’aller plus loin que les conseils banals que l’on donne actuellement, comme boire de l’eau ou garder les fenêtres ouvertes la nuit. Je vous propose donc de voir dans cet article comment survivre à une canicule grâce à la MTC.

Les différents climats en MTC

En médecine chinoise, on considère que six types de climats peuvent influencer notre santé :

La sécheresse
L’humidité
Le froid
La chaleur
Le vent
Les fortes chaleurs (comme les canicules)

Notre corps possède des mécanismes naturels pour s’adapter à ces conditions. Par exemple :

Quand il fait froid, notre corps produit davantage de chaleur pour nous réchauffer.
Quand l’air est trop sec, il augmente son humidité interne pour éviter la déshydratation.

Mais ces systèmes peuvent se fatiguer avec le temps. C’est pourquoi certaines personnes ont toujours froid, même en été, tandis que d’autres ont trop chaud en hiver. Cela reflète un déséquilibre interne.

La médecine chinoise aide à renforcer ces capacités d’adaptation. En rééquilibrant l’énergie du corps, elle permet de mieux supporter les variations climatiques et de se sentir bien toute l’année.

En médecine chinoise, la canicule est considérée comme une véritable invasion de chaleur extrême (et je pense qu’en Occident, on est tous d’accord là-dessus !).

Imaginez : c’est comme si une vague de fournaise réussissait à franchir nos défenses naturelles. Plus elle est intense, plus elle s’infiltre profondément dans l’organisme, provoquant des déséquilibres. La chaleur à tendance s’installer et à ne plus sortir.

Les symptômes qu’on connaît bien ?

Épuisement soudain
Transpiration excessive
Bouffées de chaleur
Maux de tête

C’est le signe que notre « système de climatisation interne » est débordé. La bonne nouvelle ? La médecine chinoise propose justement des solutions pour renforcer nos défenses contre ces attaques climatiques.

En médecine chinoise, quand une forte chaleur (comme une canicule) pénètre dans le corps, elle peut y rester bloquée. Contrairement à la transpiration qui évacue un peu de chaleur, cette « chaleur pathogène » s’accumule profondément – comme une surchauffe qui stagne dans un moteur.

Sans aide extérieure, le corps a du mal à s’en débarrasser tout seul. C’est pourquoi certaines personnes ressentent encore des bouffées de chaleur, de l’agitation ou une soif intense des semaines après la fin de la canicule. Et aussi pourquoi il est possible de voir une insolation des années après, grâce à l’étude des pouls énergétiques.

Un praticien en médecine chinoise agit comme un « débloqueur » : avec des aiguilles (acupuncture), des plantes ou des conseils alimentaires, il aide l’organisme à évacuer cette chaleur résiduelle et retrouver son équilibre

Mieux consommer en période de canicule

À consommer sans modération :

Thé vert : Un allié léger favorisant la transpiration et aidant à réguler la chaleur corporelle, sans excès.
Thé de chrysanthème : Une infusion réputée en médecine traditionnelle chinoise pour ses propriétés rafraîchissantes et anti-canicule.
Citron et miel : Une alternative saine et naturelle aux boissons sucrées, parfaite pour une hydratation équilibrée.
Umeboshi : Cette prune japonaise, prisée pour ses vertus hydratantes et reminéralisantes, est un atail précieux en période de forte chaleur.
Eau tiède : Préférable aux boissons glacées, elle favorise une meilleure digestion et évite les désagréments liés au choc thermique.

Privilégier dans votre alimentation :

Pastèque et cucurbitacées : Riches en eau, elles constituent un excellent apport hydrique.
Concombre et céleri : Leurs propriétés rafraîchissantes en font des aliments idéaux pour réguler la température interne.
Poisson blanc et algues : Des sources de protéines légères, parfaites pour les périodes estivales sans surcharger l’organisme.

À limiter (pour éviter les sensations de chaleur accrue) :

Eau glacée : Elle peut perturber la digestion et causer des inconforts gastriques. Préférez une eau à température ambiante.

Épices piquantes, fritures et fromages gras : Leur consommation excessive peut accentuer les bouffées de chaleur.

En période de forte chaleur, la transpiration abondante entraîne une perte importante de minéraux et d’oligo-éléments. Une alimentation dense en nutriments devient alors cruciale pour maintenir l’équilibre physiologique.

Etre serein pendant la canicule en MTC

Éviter les excès d’émotions. Certaines émotions créée de la chaleur, mais cette fois-ci en interne. Il est bien d’essayer – même si c’est parfois très dur – pendant ces périodes là. La colère, la joie excessive ainsi que le désir en fait partie.
Activités calmes : méditation, qi gong, ou promenades tôt le matin. Eviter le sport.

Signes de déséquilibre à surveiller

Reconnaître les signes d’alerte d’une surchauffe corporelle

Signes évidents (à ne pas ignorer) :

Peau brûlante et rougeur
Comparable à une brûlure légère après une exposition solaire prolongée sans protection.
Transpiration excessive ou absence de transpiration
Soit des vêtements trempés en quelques minutes, soit une peau anormalement sèche malgré la chaleur (signe de déshydratation avancée).
Soif intense et persistante
Le besoin de boire de grandes quantités d’eau sans parvenir à se sentir hydraté.
Urine foncée et odorante
D’une couleur et d’une odeur anormalement prononcées, semblable à un thé très concentré.

Signes subtils (à surveiller) :

Irritabilité soudaine
Réactions disproportionnées face à des stimuli mineurs.
Fatigue inexpliquée
Épuisement marqué après des efforts minimes.
Céphalées intenses
Sensation de pression ou de serrement au niveau du front.
Nausées ou vertiges
Sensation d’instabilité comparable à un état d’ivresse sans consommation d’alcool.

Symptômes d’urgence (nécessitent une intervention médicale immédiate) :

Confusion mentale
Troubles de la mémoire immédiate ou difficultés à accomplir des tâches simples et familières.
Évanouissement ou tremblements
Faiblesse musculaire importante avec difficulté à se tenir debout.
Peau sèche et brûlante (avec absence de transpiration)
Signe d’un coup de chaleur grave, le corps ne parvient plus à réguler sa température.

Mécanismes physiologiques :

La chaleur extrême provoque :

Une vasodilatation importante pouvant entraîner des céphalées et des troubles cognitifs
Une déshydratation rapide se manifestant par une soif intense et des urines concentrées
Une défaillance des mécanismes de thermorégulation dans les cas graves

Cette version alternative propose :

Un ton plus médical et professionnel
Des formulations plus techniques
Une structure claire et hiérarchisée
Des comparaisons toujours pertinentes mais plus sobres

Vivre dans le désert

En observant les peuples nomades des zones désertiques, on découvre une pratique surprenante : ils consomment régulièrement du thé chaud à la menthe malgré les températures accablantes. Cette habitude, bien que contre-intuitive au premier abord, repose sur des mécanismes physiologiques avisés.

L’effet rafraîchissant du thé chaud
Lorsqu’on ingère une boisson chaude, l’organisme réagit en activant ses mécanismes de refroidissement naturel. La légère augmentation de la température interne stimule la transpiration, dont l’évaporation à la surface de la peau produit un effet rafraîchissant durable. La menthe ajoutée au thé potentialise cet effet grâce à ses propriétés vasodilatatrices.

Pourquoi éviter le froid excessif ?
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, les boissons glacées perturbent la thermorégulation. Le corps doit en effet dépenser de l’énergie pour réchauffer le liquide froid, générant paradoxalement de la chaleur. De plus, le choc thermique peut provoquer des troubles digestifs.

Une leçon d’adaptation millénaire
Cette pratique ancestrale nous enseigne que :

Les breuvages tièdes sont souvent préférables aux boissons glacées
La transpiration modérée est un processus naturel de refroidissement
Les plantes comme la menthe peuvent optimiser notre thermorégulation

En période de forte chaleur, plutôt que de rechercher un soulagement immédiat mais éphémère, nous gagnerions à nous inspirer de cette sagesse éprouvée par des générations de nomades. Leur expérience montre qu’une approche progressive et respectueuse des mécanismes corporels offre une meilleure résistance aux températures extrêmes.

Cette tradition rappelle que face aux éléments, les solutions les plus efficaces sont parfois celles qui semblent les plus inattendues.

Cette technique est à éviter dans les endroits où il manque de vent (utilise un ventillateur), et quand c’est trop humide. (ne pas faire dans la jungle par exemple)

Cette technique est à éviter dans les endroits sans ventilation (où il faudrait plutôt utiliser un ventilateur) et en milieu trop humide (comme dans la jungle, par exemple).

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